Si l’on doit choisir un seul mets qui symbolise et représente le plus la gastronomie ainsi que l’art de vivre à la française, nul doute que le vin est celui qui vient en tête dans la grande majorité des cas. Il faut reconnaitre que sa présence est presque incontournable sur les tables et les buffets, et ce, pour les grandes comme les petites occasions. Bien que le vin soit produit, consommé et apprécié depuis deux mille ans sur le territoire hexagonal, il reste difficile de savoir sur quelles références porter son choix, tant leur variété abonde, mais aussi parce que l’œnologie est un art empirique, complexe, ardu à maitriser. Dans cet article, découvrez notre gros plan sur le Côte Rôtie, qui derrière son nom poétique, est un vin de grand prestige dont la réputation n’est plus à faire. Découvrez où le trouver, comment le déguster, mais aussi quelle est la palette aromatique de cette appellation qui gagne à être connue de tous les amateurs de grands vins.
Où se procurer notre nectar vinicole ?
Pourquoi s’évertuer à affronter les embouteillages et les transports et perdre du temps, se rendre dans un commerce où l’on passera d’interminables moments sans savoir quel vin choisir, et sans garantie quant aux conditions dans lesquelles il a été conservé ? En deux clics, vous trouverez au Comptoir des Millésimes une sélection des meilleures références de vins, en particulier la star des vins du Rhône et objet de cet article, le merveilleux Côte-Rôtie.
Quels sont les arômes d’un Côte-Rôtie ?
Ce vin issu d’un des plus anciens vignobles existants(on le doit aux grecs puis aux romains de l’antiquité), et que l’on divise en deux parties de terroirs. La première est la « Côte brune » dont on dit qu’elle offre un vin plutôt tendre, la seconde, qu’est la « Côte blonde » est, quant à elle, réputée pour la vitalité de ses arômes. La robe qu’il déploie aux regards est d’un beau et franc rouge grenat, strié de reflets violets qui vient amplifier cet aspect généreux et exubérant. Le cote rôtie est un vin de garde, qui peut être dégusté à partir de trois ans, mais commencera à révéler tout son potentiel aromatique après quinze ans, il pourra être conservé pendant des décennies dans une bonne cave.
Il faudra donc prendre le soin de ne pas brusquer ce vin élégant et harmonieux au palais, dont les tanins sont très fins et homogènes, et de bien respecter la période d’oxygénation en carafe. Cela lui permettra de révéler sa rondeur, soyeuse et douce en bouche, qui se d’éploiera avec délicatesse sur les papilles et les palais si agréablement stimulés par un tel éventail d’arômes et de saveurs. Lorsque agité dans le verre, on est frappé par la dominante marquée d’arômes de groseilles, cassis et framboises, derrières lesquelles se cachent des pointes de fleurs de violettes, légèrement épicées. Il évolue ensuite vers des parfums de vanille, le cuir, les fruits à noyau, le musc et la truffe. Nous ne résistons pas, avant de vous quitter, de citer ce vers sublime de Baudelaire, sur lesquels les amoureux des fruits de la vigne ne se lasseront pas de méditer : « Si le vin disparaissait de la production humaine, il se ferait dans la santé et dans l’intelligence un vide, une absence plus affreuse que tous les excès dont on le rend coupable ».